15 juillet 2018. France-Croatie. Dans une poignée de minutes l’équipe de France va accrocher une deuxième étoile à son maillot emblématique.
Quelque part dans le Sud de la France, au milieu d’une foule déjà en liesse malgré la tension d’une finale toujours en cours, un jeune garçon qui n’était pas né en 1998 s’époumone en chantant la Marseillaise, un drapeau tricolore à la main.
Soudain, durant quelques fractions de secondes, cette scène me happe loin du match et de ses enjeux. L’émotion change de nature à la vue de ce jeune homme – mon fils – dont la mère est née en Europe Centrale, le père en Afrique du Nord et dont la France est le cri de ralliement.
C’est vrai, l’heure est à la célébration et je partage avec 67 millions de français cette joie immense de voir des joueurs comme Mbappé, Griezmann, Lloris, Kanté, Pavard et les autres ramener une nouvelle fois en France le plus beau des trophées.
Mais cette victoire est aussi celle d’un pays magnifique dont l’idéal entraîne continuellement dans son sillage de nouveaux enfants aux yeux remplis d’étoiles tricolores.
Fiers d’être bleus. Définitivement.