Le 15 juillet 2014 l’École des Mines d’Alès et Alès Agglomération signaient une convention prévoyant le soutien de la collectivité à la construction du campus scientifique de Croupillac ainsi que le détail du partenariat défini pour 5 ans entre les deux institutions. Voici la copie du communiqué de presse publié dans la foulée.

Avec plus de 1 000 étudiants et 255 diplômés en 2013, l’École des Mines d’Alès, membre de l’Institut Mines-Télécom, est un acteur essentiel de la formation, de la recherche et du développement économique du bassin alésien.

Création d’un campus scientifique

S’appuyant sur ses 1600 partenariats industriels, l’École développe des formations d’ingénieurs gé­néralistes et d’ingénieurs par apprentissage dans les spécialités du bâtiment durable et des réseaux informatiques. Ses objectifs, à l’horizon 2017, sont de diplômer 300 ingénieurs par an, dont 100 par ap­prentissage avec la création d’une nouvelle section mécatronique, d’amplifier les actions de recherche et de transfert technologique auprès des entreprises et de devenir une référence internationale sur le thème de la créativité.

Par ailleurs, le regroupement des activités de l’École sur Alès occasionnera, d’ici 3 ans, le transfert de 200 étudiants, 45 chercheurs / doctorants et 25 personnels administratifs actuel­lement sur Nîmes.

Ce plan de développement nécessite la création d’un campus scientifique fonctionnel sur le site de Croupillac comprenant :

• la construction d’un bâtiment de 3300 m², pour accueillir les formations d’ingénieurs par appren­tissage
• la construction d’un bâtiment “hub créativité” de 1500 m²
• l’aménagement d’un espace central d’échanges et la destruction de certains locaux obsolètes
• le réaménagement de locaux pour l’accueil des activités génie civil, matériaux et construction

De son côté, Mines Alès Alumni, association des anciens élèves, réalisera 280 nouveaux logements à la Maison des Élèves.

Concernant la construction du campus scientifique, le coût du programme d’investissement, sous maî­trise d’ouvrage de l’École des mines, hors logements, est de 18,03 millions d’euros.

Le financement de cet investissement est soutenu par Alès Agglomération à hauteur de 3,1 M€, le Pro­gramme d’Investissements d’Avenir (Grand Emprunt) pour 4 M€, le Conseil régional Languedoc-Rous­sillon pour 4 M€, l’État pour 0,63 M€ et l’EMA sur fonds propres pour 3,5 M€. Des financements ont été demandés à l’Europe via le FEDER pour 2M€ et au Conseil général du Gard pour 0,8 M€.

Par ailleurs, le Programme d’Investissements d’Avenir participera au financement de l’extension de la Maison des Élèves à hauteur de 3M€.

Définition d’une collaboration permanente

Au-delà de la réalisation matérielle du campus de Croupillac, Alès Agglomération et l’École des mines s’engagent, avec cette convention, à mener en commun des actions de développement économique issues du Projet de territoire approuvé par la Collectivité.

La convention signée prévoit 5 axes de tra­vail :

• la création d’une “université virtuelle” : il s’agit de mettre à contribution les compétences du réseau Mines-Télécom pour développer des contenus en ligne et des outils pédagogiques adaptés au public du bassin alésien,
• l’amplification des actions de recherche, innovation et soutien aux PME du territoire, notam­ment dans le secteur du numérique,
• la création d’entreprises : l’incubateur d’entreprises technologiques de l’École, l’un des plus performants à l’échelle nationale, sera renforcé et maillé avec les dispositifs d’accompagnement locaux,
• l’assistance à l’émergence de projets innovants : le Hub Créativité, lieu d’échanges entre por­teurs de projets, financeurs, chercheurs, sera animé conjointement, de sorte à promouvoir l’innova­tion sur l’ensemble du territoire d’Alès Agglomération,
• l’École dans la ville : des réflexions seront conduites pour définir les modalités d’une implication plus importante de l’École dans les dynamiques du territoire.

Au titre de ces actions de développement économique, la Communauté d’Alès Agglomération apportera son soutien à l’École des Mines à hauteur de 300 000 € par an.